Publié le 18 juillet 2024 – Mis à jour le 3 octobre 2024

De nouveaux traitements potentiels pour soulager les douleurs neuropathiques !



La douleur neuropathique[1] a de multiples origines. Accident vasculaire cérébral, diabète, zona ou encore sclérose en plaque… De nombreuses maladies peuvent causer cette douleur chronique[2] touchant une partie du système nerveux : le système somatosensoriel[3]. Les lésions alors entrainées provoquent un dysfonctionnement général de la détection de la douleur chez la personne atteinte. Et les traitements thérapeutiques sont actuellement peu efficaces : seulement 1 patient·e sur 3 est soulagé·e.

Christine Courteix est professeure de physiologie à l’Université Clermont Auvergne (UCA). Elle est également membre de l’Unité Mixte de Recherche (UMR) Neuro-Dol : Physiopathologie et pharmacologie de la douleur et de la migraine (INSERM / UCA). Ses recherches s’intéressent aux douleurs chroniques, et notamment neuropathiques. Son but : identifier les différents mécanismes de la douleur, et étudier en particulier un récepteur de la sérotonine[4]. Pour ensuite développer de nouveaux traitements efficaces pour soulager les patient·e·s atteint·e·s de ces douleurs.
Christine Courteix vous révèle ici tous les défis qu’elle a relevés avec son équipe de chercheur·e·s, et les premiers résultats obtenus.

Cette vidéo est le 7ème épisode de la websérie Science% Auvergne. Cette dernière vous propose tous les mois la mise en lumière d’un projet auvergnat lauréat de l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) des années 2018 à 2020. Les projets présentés sont transdisciplinaires et sont menés par les scientifiques de l’Alliance UCA[5]. »

Réalisation : Justin Labattu - Well Production
Scénario : Camille Arnaud - Promouvoir les sciences
Année production : 2024
Durée : 5:45min

 

[1] Douleurs résultant d’une lésion ou maladie touchant une partie du système nerveux.

[2] Douleurs perdurant plus de 3 mois.

[3] Ensemble des récepteurs sensoriels chargés de recueillir des informations sur le toucher, la température, la position des membres et les dommages tissulaires (sensibilité).

[4] Substance qui active ou inhibe l’activité cérébrale : c’est un neurotransmetteur essentiel à la communication entre les neurones.

[5] Université Clermont Auvergne, AgroParisTech, CHU, Clermont Auvergne INP, CNRS, ENSACF, ESACM, INRAE, Inserm, Limagrain, Michelin, VetAgro Sup, Centre Jean Perrin, FERDI, CROUS.

 
Références

BENASSIS Françoise, « La douleur en questions », Société d’étude et de traitement de la douleur et le Ministère de la Santé et de la Protection sociale, 2004, disponible en ligne :
https://sante.gouv.fr/IMG/pdf/la_douleur_en_questions.pdf

DECOSTERD Isabelle et KUNTZER Thierry, « Douleurs neuropathiques : contexte, nouveaux outils, nouveaux médicaments », Revue médicale suisse, N°43, 30 novembre 2005, disponible en ligne :
https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2005/revue-medicale-suisse-43/douleurs-neuropathiques-contexte-nouveaux-outils-nouveaux-medicaments

« Douleur. Un symptôme fréquent, parfois vécu comme une fatalité », Inserm, 5 juin 2017, disponible en ligne : https://www.inserm.fr/dossier/douleur/

WATSON James C., « Douleur neuropathique », Le Manuel MSD, juin 2022, disponible en ligne :
https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/troubles-du-cerveau,-de-la-moelle-%C3%A9pini%C3%A8re-et-des-nerfs/douleur/douleur-neuropathique

 

Autre ressource

Portrait de Sylvie Ducki, professeure des universités en chimie organique et médicinale à l'UCA, Exposition La Science Taille XX Elles