Pourquoi y-a-t-il du vent ?

L'air n'est pas réparti de façon homogène sur l’ensemble de la Terre. Cette répartition hétérogène se traduit par la formation de zones où la pression de l'air est plus forte (anticyclones), ou moins forte (dépressions). Leur création est due aux différences de températures à la surface de la Terre.
En effet, l’énergie du Soleil arrivant sur Terre va réchauffer certaines régions, qui absorbent différemment l’énergie solaire. Par exemple, les océans retenant davantage l’énergie du Soleil que les terres, cela favorise la formation à la fois d’anticyclones et de dépressions.

Dans les zones tropicales, les vents d’alizés[1] proviennent de la rotation de la Terre. Des cyclones peuvent se former également en été, notamment à cause de la température très chaude des océans[2], et créer des vents extrêmement forts et dangereux.

 

Schéma réalisé par Clémentine Beaudoux, responsable du portail Puy de Sciences.


Lorsque la chaleur est plus élevée dans une région, l'air se dilate et sa pression atmosphérique diminue. C'est cette différence de température entre les masses d'air placées les unes à côté des autres qui provoque les mouvements ascendants, descendants et horizontaux : l'air se déplace toujours des zones de hautes pressions vers celles de basses pressions. L’air chaud (plus léger) va alors monter, se refroidir puis redescendre. Ce sont ces déplacements d'air qu’on appelle le vent.

Les reliefs peuvent également jouer un rôle important sur le vent. Par exemple, ils peuvent canaliser l’air dans une vallée entourée de montagnes très hautes. C’est par exemple le cas avec le fameux mistral dans la vallée du Rhône, située entre le Massif central et les Alpes.